Au Canada, un patient sur neuf contracte une infection nosocomiale

Au Canada, un patient sur neuf contracte une infection nosocomiale

Les infections nosocomiales comme le C. difficile, le staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) et les norovirus, souvent appelés « grippe intestinale », ont des taux d’incidence et de sévérité accrus, ce qui augmente également les coûts généraux des hôpitaux. Les infections nosocomiales touchent jusqu’à 2,4 millions de patients aux États-Unis et sont la cause de près de 100 000 décès par an.1

  • 1,3 milliard de dollars USD en coûts excédentaires, 9 000 morts parmi 165 000 cas d’infections nosocomiales apparues en hôpital2
  • 0,3 milliard de dollars USD en coûts excédentaires, 3 000 morts parmi 50 000 cas d’infections nosocomiales après le congé d’hôpital2
  • 2,2 milliards de dollars USD en coûts excédentaires, 16 500 décès parmi 263 000 cas d’infections nosocomiales apparues lors de soins infirmiers à domicile2

Les coûts augmentent proportionnellement au Canada. En 1997, le traitement d’une infection de SARM coûtait 14 360 $ CAD.3 En 2006, le même traitement coûtait 27 661 $ CAD.4 Le coût direct estimé pour une réadmission dans les cas de C. difficile au Canada est d’environ 12 800 $ CAD.5 Plus de 220 000 infections nosocomiales surviennent au Canada chaque année et occasionnent entre 8 500 et 12 000 décès.

Au Canada, une personne hospitalisée sur neuf attrape une infection nosocomiale

Au Canada, une personne hospitalisée sur neuf attrape une infection nosocomiale

Les infections nosocomiales sont la quatrième cause de décès au Canada

Les infections nosocomiales coûtent 1 milliard de dollars par année au système de santé canadien.

Taux de mortalité dû aux infections nosocomiales

Selon le CDC (Centers for Disease Control and Prevention), la hausse du taux des infections nosocomiales contribue à l’augmentation du taux de mortalité, une augmentation négative des résultats chez les patients et une augmentation des durées du séjour à l’hôpital. Toujours selon le CDC 99 000 personnes meurent chaque année d’infections nosocomiales acquises en milieu hospitalier.7 Beaucoup de ces infections sont résistantes à au moins un antibiotique. La résistance aux antibiotiques génère de 16,6 milliards de dollars à 26 milliards de dollars par année en coûts supplémentaires au système des soins de santé aux États-Unis.8

  • 23% des 161 patients hospitalisés pour le C. difficile étaient morts après 30 jours de suivi, comparativement à seulement 7% des sujets témoins appariés dans l’étude.9
  • 10,7 jours supplémentaires à l’hôpital en moyenne par cas d’infection nosocomiale.2
  • 16,7% le taux cumulatif de mortalité attribuable aux infections un an après l’infection.2

En plus du problème du confinement des infections le système de santé doit faire face à l’émergence de nouvelles mutations hyper virulentes et résistantes du C. difficile. Par exemple, la souche québécoise B1/NAP1/027 produit de 16 à 20 fois plus de toxines A et B qu’une souche typique de C. difficile. Elle peut provoquer une détérioration sévère des patients dans les jours qui suivent son apparition.10 Elle est plus résistante aux fluoroquinolones qu’une souche typique du C. difficile. Depuis novembre 2007, la souche B1 a été identifiée dans 38 états aux États-Unis et dans des hôpitaux partout au Canada et en Europe.

Une collaboration entre les départements, en particulier entre le département de la prévention des infections et de celui qui s’occupe du ménage et du nettoyage est nécessaire afin d’éviter la propagation des maladies.

Il a été prouvé que l’utilisation d’un système de décontamination comme le système Nocospray, utilisé en conjonction avec un nettoyage et un entretien hygiénique réguliers, peut réduire et contrôler la propagation des agents pathogènes, ce qui peut épargner des coûts importants à l’établissement de santé qui l’utilise correctement.**

Sources

  1. Campbell et al. Infect Control Hosp Epidemiol. 2009:30:523-33.; Dubberke et al. Emerg Infect Dis. 2008;14:1031-8.; Dubberke et al. Clin Infect Dis. 2008;46:497-504. ; Elixhauser et al. HCUP Statistical Brief #50. 2008.
  2. Sherbrooke, Quebec, 2003 – 2004, Pepin J et al. Mortality attributable to nosocomial Clostridium difficile–associated disease during an epidemic caused by a hypervirulent strain in Quebec. CMAJ 2005;173(9):1037-42.
  3. Estimating healthcare-associated infections and deaths in U.S. hospitals, 2002. 2007.
  4. Clinical Practice Guidelines for Clostridium difficile Infection in Adults: 2010 Update by the Society for Healthcare Epidemiology of America (SHEA) and the Infectious Disease Society of America (IDSA)
  5. Healthcare associated infections: A backgrounder p.1, CUPE, January 2009
  6. Infection Prevention Products and Services: Industry Study 2526, The Freedonia Group Inc., August 2009.
  7. Kim T, Oh PI, Simor AE. The economic impact of methicillin-resistant Staphylococcus aureus in Canadian hospitals. Infect Control Hosp Epidemiol 2001;22(2):99-104.
  8. Hospital and Societal Costs of Antimicrobial-Resistant Infections in a Chicago Teaching Hospital: Implications for Antibiotic Stewardship
  9. Lim S. The Financial Impact of Hospital-acquired Methicillin-resistant Staphylococcus aureus: an Incremental Cost and Cost-Effectiveness Analysis.

[Dissertation]; Toronto: University of Toronto; 2006.

  • Miller M.A., Morbidity, mortality, and healthcare burden of nosocomial clostridium difficile –associated diarrhea in Canadian hospitals. Infect Control Hosp Epidemiol 2002;23(3):137-140
  • ** Basé sur les meilleures pratiques et recommandations des hôpitaux.

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